Nintendo Switch, retour d’expérience
Salut à tous et excellentes fêtes de fin d’années !
Eh oui, 2018 nous quitte avec tous ces bons moments, ces soirées passées à jouer à la console…
En parlant de ça, j’ai justement décidé de présenter l’une des consoles les plus appréciées du moment, à savoir la Nintendo Switch.
Sortie il y a un moment déjà, j’ai eu la chance de pouvoir l’acquérir peu après sa sortie, accompagnée de deux titres phares :
* Zelda Breath of the Wild
* Mario Odyssey
Rien que ça.
Voici donc le test de la plus innovante des consoles qui ait jamais été.
Design
C’est la première chose que l’on remarque en découvrant la console : elle est MINUS.
Oui vraiment, quand on regarde la PS4 Pro ou la XBox One, on se demande comment tout peut rentrer dedans !
Et pourtant…
Les ports habituels sont bien présents (nous y reviendrons plus loin), la console en elle-même est à peine plus grande qu’un gros téléphone portable, et le support pour recharger l’engin n’est guère imposant.
Belle prouesse en tout cas.
L’écran quant à lui est IMMENSE et qui plus est tactile.
On se retrouve avec une quasi tablette / console, du jamais vu toutes console confondues.
Les Joycon sont quant à eux très bien pensés. Ils tiennent parfaitement en main et conviennent à tous les goûts (mode indépendant, deux joueurs, réunis au sein d’un support permettant d’attacher les deux manettes).
Seul petit bémol, si vous souhaitez jouer à plusieurs et vous partager les Joycon, vous vous retrouvez avec une manette bien trop petite pour pouvoir joueur correctement.
Petit exemple : Mario Kart en mode 2 joueurs. Chacun aura entre les mains une manette de la taille d’un paquet de Kleenex difficile à manipuler. Les boutons arrière L et R n’étant pas très réactifs et le tout donnant l’impression d’être rassemblé dans un espace tellement réduit que nos mains semblent bien grandes pour contrôler quoi que ce soit.
Un peu dommage…
On fera donc rapidement l’acquisition de nouveaux Joycon, mais à quasiment 80€ la paire, ca fait mal…
Performances
Soyons francs, le graphisme n’est pas à la hauteur des super productions que l’on peut retrouver sur les concurrentes.
Comparez un Zelda ou un Mario à un Horizon Zero Dawn ou à un God of war et vous comprendrez qu’on ne joue pas dans la même cour.
MAIS, il y a un sacré mais : ce que la Switch n’envoie pas en performance à la tête du joueur est largement compensé par tout ce qu’elle offre en contrepartie.
D’une part, les jeux.
Ces derniers sont des petits bijoux de gameplay. Lorsque vous êtes immergés dans un univers comme celui de Zelda ou dans un monde bien particulier comme celui de Mario Odyssey, on oublie bien vite les capacités techniques.
Attention, je ne dis pas que les jeux sont laids, oh que non. Les derniers hits de la console sont magnifiques au point de vue de l’éclairage, de l’ambiance, de la variété des décors notamment. Mais nous y reviendrons un peu plus loin.
L’originalité des manettes nous permet également de nous sentir libre lorsque nous progressons (l’indépendance des manettes est un vrai plus je trouve, permettant de prendre les commandes dans n’importe quelle position, même étalé au fond de son canapé les bras grands ouverts).
Tout ceci rajouté au fait qu’une partie peut être commencée sur sa télévision et poursuivie en mode portable et vous avez un belle démonstration que la puissance ne fait pas tout.
L’interface
Sans faire dans la profusion de fonctionnalités, la Switch s’en sort plutôt bien.
Les options habituelles sont là, configuration des paramètres de base, connexion internet, styles de manettes etc…
Je trouve malgré tout qu’on ne s’y retrouve pas forcément super bien. Les rubriques ne sont pas toujours claires, à vouloir faire trop épuré, on est parfois en manque d’informations.
Mais bon, rien de grave. En farfouillant un peu on arrive à trouver ce que l’on cherche.
La gestion des “styles de manette” est plutôt pratique.
On peut choisir d’utiliser plusieurs manettes en mode “réduit” (chaque joycon est une manettes complète avec son propre L et R) ou en mode “dual”, deux Joycon pour un seul joueur, chacun avec ses L et R également.
Je préfère d’ailleurs ce mode pour se sentir plus à l’aise, les bras écartés, ce qu’on ne retrouve pas chez la concurrence.
Dommage par contre que certains jeux (comme Mario Party) ne permettent pas de joueur en mode “dual” à deux joueurs (chacun ayant deux joycon)…
Quant au Nintendo Store, il présente bien les choses. Les jeux peuvent être triés par tendance, popularité, téléchargements, avec/sans démo etc…
On s’y retrouve bien, et le tout donne envie d’acheter.
Chaque jeu a son résumé, sa galerie de screenshots / vidéos.
Les jeux
Il faut être honnête, les meilleurs jeux de la Nintendo Switch sont les jeux Nintendo…
De l’aveu du dirigeant Nintendo Etats-Unis, 60% des joueurs ayant la console ont acheté au moins un jeu sous licence Nintendo (Mario, Zelda…).
Certes les jeux qui ont cartonné sont de vrais chef-d’oeuvre, mais hélas ils ne sont pas nombreux…
Si vous retirez Mario Odyssey, Mario Kart (étant une reprise de la version Wii U), Zelda Breath of the Wild, Super Smash Bros Ultimate et Mario Party, il ne reste que quelques titres à la hauteur.
Bon nombre sont encore des remastered ou pire, des portages simples (Doom, Rayman etc…).
Espérons que la liste de jeux à la hauteur arriveront en masse à mesure que la console gagnera en matûrité.
Pour ce qui est du support cartouche, Nintendo semble être le dernier à vouloir continuer à l’utiliser.
L’avantage des cartouche étant que les temps de chargements sont beaucoup moins longs que pour les support disques (qui nécessitent à la tête de lecture de se placer au bon endroit de la piste).
Les cartouches sont tout petites (ca surprend au début, attention à ne pas les égarer n’importe où) et compte tenu de la taille de la console, on comprend vite pourquoi ce choix.
Connectivité
De ce côté, rien de superflu.
Un port HDMI pour la plupart des téléviseurs un peu récents.
Un port USB permettant la connexion filaire à votre box (l’accessoire est à acheter séparément pour une trentaine d’euros).
Et voilà.
Bon après on ne lui demande pas d’en faire des caisses non plus.
Multijoueur
Voilà qu’arrive ma plus grosse déception. Possédant déjà la PS3 et 4 et étant habitué à jouer en ligne, je m’étais naïvement dit qu’il en serait de même sur la petite dernière de Nintendo. Et gratuitement j’entends…
Et bien non. Il faut payer un abonnement pour une vingtaine d’euros par an pour avoir seulement le droit d’accéder au précieux sésame. Un comble…
Sans abonnement, n’espérez pas jouer avec la planète entière. J’avoue ne pas trop comprendre ce choix étant donné qu’ailleurs tout est free… Donc on passe à la caisse une fois de plus.
En mode local par contre, on est au top. La console dispose d’un petit pied à l’arrière de l’écran qui permet de la poser sur une table ou tout autre support.
Vous pouvez donc réellement y jouer n’importe où et à plusieurs en toute simplicité. Un bonheur !
Conclusion
Mon avis sur ce petit bout de console est au final plutôt positif. La jouabilité est excellente avec ces Joycon innovants et hauts en couleur.
La mobilité est un atout indéniable, surtout pour ceux qui sont plutôt du genre nomades. Commencer sa partie chez soi et la terminer dans le bus, sans aucun interruption, c’est franchement un tour de force.
Quant au catalogue, ce serait mon seul petit regret. Peut-être suis trop exigeant ou blasé mais je me retrouve souvent à me laisser davantage tenter par des jeux indépendants présents sur la plateforme online que par des mastodontes pas forcément aussi jouissifs et intéressants.